Résultats de l'enquête

Quelles idées, attentes et visions avez-vous exprimé ?

Pourquoi un questionnaire ?

Il s’agissait de préparer et d’enrichir les rencontres à venir dans le cadre de Dordogne 2050. Les questions visaient à recueillir des idées, des attentes, la vision que chacun a du bassin de la Dordogne.

EPIDOR a envoyé un lien vers un questionnaire en ligne à l’occasion d’un mailing en début d’année 2018. 146 personnes ont répondu.

Qui a répondu ?

Ce sont en très grande majorité des résidents du bassin qui ont répondu, mais ils ne sont pas représentatifs de la population du bassin, notamment au regard de leurs activités.

94 % des répondants résident dans l’un des 6 départements traversés par la Dordogne et membres d’EPIDOR (15, 19, 24, 33, 46, 63) : 83% de façon permanente, 11 % de façon temporaire.

Plus de deux répondants sur cinq sont des cadres et professions intellectuelles, intermédiaires et libérales ; moins de 3 % des répondants sont agriculteurs.

Plus d’un répondant sur cinq déclare que son activité est en lien avec la gestion de l’eau. Si seulement 2,7% des répondants ont indiqué être agriculteurs, 5,5% ont une activité en lien avec l’agriculture.

Quatre répondants sur cinq sont des hommes et 96 % ont plus de 25 ans.

Quelle perception de la situation de l’eau et des milieux aquatiques du bassin ?

Près de 64 % des répondants considèrent que la situation du bassin de la Dordogne est (très ou plutôt) satisfaisante. Cette appréciation de la situation varie selon le profil des répondants :

  • Les cadres, professions intellectuelles, intermédiaires et libérales (qui représentent 41% des répondants) sont (très ou plutôt) satisfaits de la situation dans une proportion légèrement moindre (60%);
  • Parmi les répondants de moins de 45 ans (qui représentent 42% des répondants), seulement un sur deux considère que la situation du bassin est (très ou plutôt) satisfaisante.

Quels sujets importants ? Quelle évolution des problèmes ?

L’environnement et la biodiversité, sujet à mettre au cœur des réflexions

La surreprésentation des répondants avec un profil « eau / environnement » explique en partie les résultats et notamment le fait que l’économie apparaisse comme un sujet secondaire dans les réflexions sur l’eau et les milieux aquatiques : 64 % le jugent moyennement ou peu important.

Cette appréciation varie toutefois fortement selon l’âge des répondants : seulement 13 % des plus de 60 ans jugent que l’économie est un sujet moyennement ou peu important, contre 68,5 % des 25-45 ans.

Deux principaux problèmes: la perte de la biodiversité et la pollution

Deux problèmes sont jugés très importants par une majorité de répondants : la perte de biodiversité (62 % des répondants) et la pollution (50 %). Seulement 16 % des répondants estiment par ailleurs que les inondations sont un problème très important. La perturbation du transport solide semble être une problématique mal connue : près d’un répondant sur cinq ne s’est pas prononcé sur l’importance ou non de ce problème.

Des problèmes qui tendent à s’aggraver plus souvent qu’ils ne s’améliorent

La qualité de l’eau (en particulier au regard des évolutions en matière d’assainissement) et les inondations sont les deux sujets qui sont jugés en voie d’amélioration.

Si 55 % des répondants considèrent que le manque d’eau est un problème moyennement ou peu important (cf. graphique précédent), le manque d’eau est l’un des aspects qui s’aggravent le plus (après la perte de biodiversité et la prolifération d’espèces envahissantes).

 

Dans les commentaires spontanés des répondants, les évolutions climatiques ont été citées une dizaine de fois, mais n’apparaissent pas comme une tendance d’évolution majeure pour les répondants.